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Contrairement à ce qu’avaient prévu nos politiciens véreux, Muhammar Khadafi est en train de reprendre la main en faisant
reculer « l’insurrection démocratique ». Avec un peu de chance ou de malchance, c’est selon, il semble en passe de réussir.
J’avoue, si cela devait arriver, que j’attends avec une impatience non maîtrisée de voir comment va réagir notre
gouvernement et notre grand diplomate Alain Juppé. Chiche qu’ils vont comme un seul homme abandonner les dirigeants de l’insurrection récemment reçus à l’Elysée et s’aplatir à nouveau
devant le chef libyen de peur de perdre le peu de pétrole qui « nous revient ». Ce serait méconnaître le caractère arabe qui contrairement à celui des occidentaux est d’une susceptibilité à fleur
de peau doublé d’une rancune à toute épreuve.
Ce qui me frappe encore plus dans la diplomatie française c'est la vitesse avec laquelle nos dirigeants virent de bord au vu des évènements chronoloqiques. En effet, hier il n'était question que de chasser Gbagbo l'usurpateur de Côte d'Ivoire, pays en plein cahos et au bord de la guerre civile et très vite oublié au profit de la Libye. Et demain ? Peut-être la Somalie, ou la Jordanie ou encore le Yémen. Bref si demain il se passe quelque chose de plus "interessant" dans un autre pays et bien on abandonnera la Libye comme on a abandonné la Côte d'invoire.
Attendons donc la suite des événements.