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Habituellement et quel que soit le gouvernement en place (de droite ou de gauche) il faut le plus souvent plusieurs années avant qu’une loi, bonne ou mauvaise, soit mise en pratique à travers les décrets d’application. Or que constate-t-on aujourd’hui avec « la grande réforme des collèges » ? Le premier sinistre ministre vient dans l’urgence et c’est une première de faire promulguer au journal officiel le fameux décret qui mettra en œuvre cette réforme égalitariste à la prochaine rentrée qui vaudra à ceux qui ont des difficultés d’apprentissage mais encore à tous les cancres (et ils sont nombreux) qui squattent les collèges et les lycées après avoir hanté l’école primaire et qui ont envie de s’instruire autant que moi d’aller me pendre, la possibilité d’obtenir des diplômes au rabais. Comme pour leur donner un peu plus l’envie « de glander » les technocouillons qui sévissent au ministère de l’Éducation nationale ont inventé une nouvelle forme d’oisiveté culturelle : l’activité pluridisciplinaire où comme son nom l’indique les profs de disciplines aussi différentes que le Français, les maths ou encore l’EPS, les langues (vivantes ou mortes) et bien d’autres se retrouveront pour discuter le bout de gras pendant que « les apprenants » essaieront dans le bordel le plus total de se « perfectionner » dans les matières pour lesquelles les lacunes accumulées depuis le primaire sont, hélas, irrattrapables. Car avant de faire la réforme des collèges, il eût fallu faire celle de l’école primaire « urgente, nécessaire autant qu’indispensable » qui en fin de parcours envoie en classe de sixième des collèges des gamins et gamines dans une proportion digne d’un pays d’analphabètes sans maîtrise des fondamentaux à savoir l’orthographe, le calcul, et la « compréhension de textes simples ». Cela produit des élèves qui ne pourront pas suivre et se retrouveront très vite dépassés. La cause ? L’abandon des méthodes d’apprentissage du bon vieux temps « réactionnaire » qui ont permis à nombre d’entre nous de savoir lire, écrire (sans fautes ou presque) et compter à la sortie du primaire. Et ce pour toutes les couches de la société, tous immigrés compris, toutes ethnies comprises. C’était ça l’égalité des chances.

Or aujourd’hui l’égalité n’existe que dans le crane des socialistes et la seule « égalité » dans cette réforme est celle de l’uniformisation de l’enseignement afin de permettre à ceux qui n’ont pas les moyens, intellectuels s’entend, trop nombreux du fait de l’immigration et pour les raisons évoquées plus avant aussi bien que ceux qui ne vont à l’école que pour foutre la pagaille (pour rester poli) afin que les parents continuent à toucher les alloc. Pour le reste, c’est-à-dire la majorité qui a envie d’apprendre, c’est le nivellement par le bas puisqu’il leur faudra attendre que les premiers cités « rattrapent » leur retard grâce à la sacro-sainte activité pluridisciplinaire. Et ça voyez-vous même avec « ce machin » ce n’est pas gagné.
L’égalité des chances : Oui, mais l’égalitarisme idéologique rampant prônée par les sociétalistes et promu par cette réforme qui supprime l’élitisme et la compétition entre les élèves : Non.

Une suggestion : Une façon de tirer par le haut le système éducatif, l’inverse donc de ce que cherche à mettre en place ce gouvernement, c’est d’ouvrir des classes réservées aux jeunes en difficulté pour leur permettre non de rattraper le retard mais d’acquérir les fondamentaux et une formation leur permettant, certes après les autres, de se faire une place dans la société. Après tout avec 900 000 enseignants et 500 000 improductifs (sans compter les 60 000 nouveaux petits veinards embauchés), les moyens humains ne manquent pas dans ce que d’aucun appelle « l’Éducation nationale ».

Tag(s) : #Réflexions
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