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Depuis un temps qui devient long et lourd, le président veut inscrire l’état d’urgence dans la constitution (idem pour la déchéance de nationalité) !! Oui, mais pourquoi faire ?
D’une part il est peu probable qu’un consensus se forme autour de cette mesure d’exception exigeant une approbation des 3/5ième. de l’ensemble des deux chambres. C’est peut-être bien, d’ailleurs, ce à quoi rêve « notre » président (pour une re-remontée dans les sondages) !!
Ensuite, si j’ai bonne mémoire, celui-ci est inscrit dans une loi datant 3 avril 1955, suite aux événements survenus en nouvelle Calédonie.
Il est donc inutile de l’inscrire dans le marbre de la constitution. Il suffit d’appliquer la loi à bon escient et en temps utile.
Deuxième rêve de « notre très cher » président c’est que la deuxième bourde annoncée sans réfléchir et à brûle pourpoint (comme pour la fameuse plutôt fumeuse taxe à 75% écrite à la hâte) ne capote pas pour la même raison que la première faute de « candidats » à un éventuel congrès. Je veux, bien évidemment, parler de la déchéance de nationalité !!
Là encore, si déchéance il doit y avoir, la question qui se pose est : Pour en faire quoi après ?
En effet, cette mesure doit être appliquée à TOUS les traîtres à la nation et pas seulement aux binationaux. Elle est mise en œuvre après l’exécution de la peine prescrite pour assassinat, ce qui fera encore plus rigoler les terroristes. Quitte à en faire des apatrides, n’en déplaise aux angéliques droits-de-l’hommiste qui tant qu’ils ne sont pas concernés dans leur chair par les attentats ont beau jeux de jouer les trublions effarouchés, il faut que les traîtres nationaux soient eux aussi déshonorés.
Y a-t-il des solutions aux deux problèmes ? Pour ma part j’en perçois deux, une pour chaque cas :
- Sur l’état d’urgence : Puisque tout le monde, ou presque, s’accorde à dire qu’il doit être limité dans le temps et que la solution est d’agir le plus rapidement possible pour contrer les barbares qui préparent des attentats il faut tout simplement prendre un décret qui donnera la possibilité aux policiers de pratiquer des perquisitions 24 heures sur 24, sept jours sur sept et … 365 jours par an, bien entendu sous contrôle judiciaire, à la condition que la justice joue pleinement son rôle, ce qui pour l’instant est loin , à des années lumières d’être le cas. Car que s’est-il passé après la mise en pratique de l’état d’urgence ? Il y a eu des perquisitions en nombre qui ont donné des résultats malgré les critiques de certains gauchistes. Mais après ? Il est bien évident que les terroristes se sont mis au vert comme on dit dans le jargon policier. Qui plus est, avec armes et bagages. Autrement dit, l’état d’urgence qui a permis ces perquisitions ne sert plus à rien. Alors que des perquisitions au coup par coup, aidées par le renseignement seront toujours efficaces tout au long de l’année.
- Sur la déchéance de nationalité : Là encore, la loi existe. Elle date de … 1848 (Déchéance de nationalité). Beaucoup de gens la critique, disant, avec raison, que cela ne sert à rien. C’est exact car les petites crevures qui se jettent, ou non, dans le djihadisme radical (qu’est-ce qu’un djihadisme modéré ?) n’en ont en effet rien à foutre de la nationalité française lorsqu’on les entend, tels siffler une marseillaise à l'occasion d'un mach de footeux ou même cracher juste après (benzéma à Barcelone, au lendemain des attentats du 13 novembre) ou encore un autre qui se torche avec le drapeau tricolore (émeutes de Nice). D’autres encore ne respectant pas la minute de silence imposée dans les écoles. Ceux-là sont plus maghrébins que Français et n’ont pas vocation à rester chez-nous et à bénéficier des largesses des CONtribuables. Malgré cela, le symbole est important pour l’unité même de la nation (ou le peu qu'il en reste, hélas).
Mais cela ne suffit pas, justement parce que l’identité française leur passe au-dessus de leur crâne vide de neurones, alors il faut adapter les peines encourus aux méfaits barbares qui les caractérisent et non essayer de les déradicaliser comme certains le veulent. Notamment le gouvernement qui espère « adapter » le modèle danois !! Ce qui, connaissant les terroristes, reviendra à leur donner une sorte d’absolution alors que le changement de comportement leur sera dicté par la taqya (mensonge). Ils sont passé maîtres en la matière. C’est une grave erreur, la preuve étant mohamed mérah, soi-même, qui s’est tenu tranquille en attendant son heure meurtrière et dévastatrice.
En résumé : La solution passe par la prison à perpétuité réelle ou alors comme je l’ai préconisé dans un article antérieur (la-binationalité-bis-répétita), la détention à vie sur un ilot désertique, puisque, hélas la peine de mort n’a plus court dans ce pays. Or il serait bon d’organiser un référendum sur le sujet qui trouverait, aujourd'hui, un écho favorable majoritaire, notamment auprès des familles des 147 victimes qui ont trouvé la mort en 2015, ajoutées à celles des quelques trois cents blessés dont beaucoup garderont des séquelles pour le restant de leur vie.
Certains vont rétorquer que les assassins ont été tués. Certes mais pas tous puisque tous les jours ou presque on découvre des complices. Et ces complices non pas le droit à rester en vie, si un jour la chance veut qu’on les intercepte.
Et pour l’état d’urgence : Il doit être permanent pour ce qui concerne les perquisitions à toutes heures (notamment la nuit) censées prévenir les attentats.
Mais, car il y a un mais !! Quel responsable politique, ayant autre chose que des cacahuètes dans le fond du pantalon, aura le courage de mettre en application des mesures si simples qu’elles n’ont pas besoin de recevoir l’approbation du congrès ?