Absentéisme, stress, burn out ...

TFI – 6/09/18 – Journal de 20h : Absentéisme dans le privé !! (*) « Une spécialiste » de la question nous a expliqué, d’une part, que plus le risque de chômage existe dans une raison et moins il y a d’absentéisme !! D’autres parts, le stress, « la pression » des patrons, le surplus de travail font que l’absentéisme pour arrêt maladie y est plus fréquent !!

À tout ceci, moi je ne vois qu’une seule et même cause : cette saloperie de partage du temps de travail qui s’est abattue telle un chancre sur la population active. Je m’explique : Jusque dans les années 1980 l’usage était de travailler 40 heures légales par semaine et de 8h jusqu’à 20 h supplémentaires (dans le bâtiment). Arrive un fou qui avec un programme commun socialo-communiste nous sort les 39 heures payées 40 !! Pour les ronds de cuir et autres bureaucrates cela diminuait d’une heure le travail prévu pour 40 heures. Résultat malgré tout pas trop catastrophique sauf pour les patrons qui ont dû payer 39 heures au prix de 40 !! Autre « belle avancée » : la cinquième semaine de congés payés !! Il a donc fallu exécuter le travail annuel grugé d’une heure par semaine soit : 48 heures allongé de 145 heures de la cinquième semaine ; soit en tout 193 heures en moins pour faire le même travail annuel !! Pas étonnant que doucement le stress s’est installé. 

J'allais oublier l'autre connerie du fou en question : La retraite à 60 ans !! Grâce à laquelle les caisses de retraites se sont vidées comme des outres percées : normal, 5 années de moins à travailler augmente d'autant le nombre de bénéficiaires (heureux) et 5 années supplémentaires à payer !! Et comme un malheur ne vient jamais seul, l'âge de la retraite recule (on parle de départ à 67, jusqu'à 72 ans) avec à la clé un montant de retraite qui diminue comme peau de chagrin. Pour une avancée sociale, il y a mieux ... Il eût fallu maintenir le départ à 65 ans mais ... pour tous, salariés du privé, fonctionnaires et entreprises publiques. Même tarif pour tous. Les caisses seraient pleines et Micron ne serait pas à cherchez "du pognon" dans la poche des retraités.

Arrive une deuxième folle, encore plus démente que le premier !! Pour partager un peu plus le travail qui n’existe pas (à l’époque 4 millions de chômeurs, aujourd’hui 6 millions !! Cherchez l’erreur) elle a l’idée « fumante » (elle avait dû fumer un joint car ce n’est pas possible autrement) de baisser la durée du travail de 39 heures à ... 35 heures (folie furieuse) payées ... 39 bien sûr (merci patron !!) Et là voyez- vous le stress au lieu de monter d’un cran et bien il a explosé parce que, sauf dans les très grandes entreprises et dans ... les administrations et entreprises publiques, le manque à travailler a été compensé par l’embauche théorique de 6% de salariés supplémentaires !! Dans le même temps était mis en place, cerise sur le gâteau, les fameux, fumeux pompeux RTT (réduction du temps de travail) Qui correspond aux jours de repos pour compenser les heures travaillées au-dessus de 35 !! Casse-tête pour les DRH ou les petits patrons, obligations de payer en heures sup. tout en octroyant des « RTT ». Belle usine à gaz (Voir le personnel hospitalier... entre autres) Tout ceci pour un résultat nul pour l’emploi. Mais un stress et des nouvelles maladies, burn out et suicides ; donc absentéismes plus fréquents et prolongés sans compter le raz-le bol des salariés !! Parce qu’il faut vous dire que le temps de travail a encore été raboté de 235 heures ; ce qui fait un total de 428 heures annuelles depuis le premier fou jusqu’à la dernière fofolle. Encore heureux qu’elle ne nous ait pas ajoutée la 7ième semaine de congés ...

Toujours est-il que ce désastre humain autant qu’économique (39 h, 35 h, retraite à 60 ans et 5ième semaine de congés) n’a encore trouvé ni responsables ni coupables pourtant Si un est mort, les autres sont tous encore bien vivants (DSK, Jospin, et l’ineffable Martine Aubry) ...

 * Oui dans le privé parce que pour ce qui concerne les administrations les arrêts de travail pour « maladies professionnelles » existaient avant les 39, heures, les 35 heures (qu’ils ne faisaient déjà pas) et perdurent aujourd’hui et ce dans une proportion bien plus importante que dans le privé. Pour preuve : C’est la première fois que l’on entend parler d’absentéisme dans le privé.

Surtout que l’on n’essaie pas de me contredire parce qu’avant de faire carrière dans le privé, j’ai fait un détour par la fonction publique (Ponts et Chaussées) et que je connais les pratiques et ficelles employées dans « ces métiers publiques » ...