Voilà un texte magnifique que l’on pourrait dédier, en espérant qu’ils en auront honte, à tous ceux, et ils sont nombreux,
les laxistes et irresponsables de gauche comme les lâches de droite qui ont « foi » en ces binationaux qui seraient une chance pour la France et qui ne réagissent d’aucune manière quand le
drapeau français est sali, souillé par des créatures immondes, adulés et chouchoutés par ces pourris de politiciens véreux pour qui seules importent leurs carrières et leurs indemnités nombreuses
tout autant que juteuses et non le sort du peuple, l’avenir de la France.
Ce texte devrait faire partie de « l’instruction civique » et être appris par cœur, à l’école au même titre que la
Marseillaise, ce chant qui devrait pouvoir effrayer la canaille et le mécréant qui sévissent de plus en plus dans nos villes et nos campagnes. Seulement, nos éducateurs gauchistes dans leur
grande majorité, préfèreront faire apprendre à nos têtes blondes (pardon diversifiées) l’internationale socialiste et faire embrasser le drapeau rouge, de préférence.
Voici donc ce poème et rendons hommage à cet auteur courageux .
« LES LARMES DU DRAPEAU »
J’ai longuement flotté sur les champs de bataille,
Résistant bravement aux coups de la mitraille ;
Maintes fois ma voilure épongea dans le vent
Le sang des soldats morts, les pleurs des survivants.
Au sommet du pays je dressais mes couleurs,
Témoignage vibrant de la Foi, de l’Honneur.
Les anciens devant moi soulevaient leur chapeau,
Qu’y a-t-il de plus beau que l’amour d’un drapeau ?
Mais la honte survint par un soir gris d’hiver :
Ma hampe fut brisée par des mains étrangères.
Lacérés, mes beaux plis sanglotaient en silence
En voyant que ces doigts s’attaquaient à la France.
Devant la foule haineuse, on me jeta à terre.
Un instant je pensais : « nous sommes donc en guerre ! »
Mais en guerre un étendard a ses défenseurs,
Ici nul n’accourut pour calmer ma douleur !
Les uniformes bleus trépignaient de colère,
Mais leur chef, tout là-haut, préservant sa carrière,
Me laissa sans mot dire aux mains de mes bourreaux :
Je mourus sans qu’une arme quitte son fourreau.
Ce soir je regrettais de porter ces couleurs,
Car une part de la France est morte dans mes pleurs.
Quand mon pays me laisse ainsi succomber, seul,
Je ne suis plus drapeau, mais je deviens linceul.
Lieutenant-colonel Michel BRAULT