BAVURE POLITICO - JUDICIAIRE

Encore une…

Nous venons d’assister une fois de plus à une macabre affaire d’assassinat sur la personne d’une jeune femme qui à eu le malheur de croiser un monstre que la société politico-judiciaire a relâché dans la nature (un de plus). Voila un homme qui a été arrêté pour enlèvement, viol et séquestration sur mineure, condamné à 11 ans de prison ( on a envie de dire c’est peu) et incarcéré en 2000 puis libéré en 2007 pour « bonne conduite » après avoir « bénéficié de libérations conditionnelles ». Il y a de quoi vomir car ce n’est pas le premier cas du genre et hélas pour les futures victimes de la société politico-judiciaire, pas le dernier. 

Dans cette affaire, le meurtrier tortionnaire ne devrait pas être seul sur le banc des accusés. Il devrait, à ses côtés, y avoir tous les législateurs successifs qui ont élaboré et fait voter ces lois assassinent qui veulent qu’on libère après quelques années de prison seulement des brutes innommables à coup de liberté conditionnelle ou remise de peine pour soi-disant bonne conduite.

Dans le box des accusés, il devrait également se trouver tous ceux qui ont fait voter l’abolition de la peine de mort sans la compenser par une peine de substitution. Beaucoup de ces messieurs s’ils lisent ce texte me rétorqueront que la perpétuité est la réponse à la peine de mort. Peut-être, mais dans les faits, combien depuis l’abolition de cette arme dissuasive qu’était la peine capitale, combien d’assassins, de pédophiles de meurtriers en série ont été effectivement condamnés à la perpétuité ? Pour l’instant je n’en connais qu’un, c’est Fourniret. Et encore, pour peu qu’il se comporte « convenablement », je suis certain qu’il bénéficiera lui aussi d’une réduction de sa peine.

Je pense ici me faire l’écho d’une majorité de mes concitoyens qui en a ras-le-bol en disant que la sphère politico-judiciaire s’occupe plus du bien-être des bourreaux que des victimes et familles de ces pauvres victimes. J’en vois pour preuve « le ramdam » des bons-penseurs (toujours les mêmes) qui hurlent contre la surpopulation carcérale (ceci explique peut-être ces remises en liberté abusives) et l’état des prisons françaises. Et bien je leur dit moi que la prison ne doit pas être un hôtel quatre étoiles. Qu’ensuite, que ceux qui se plaignent d’y être auraient dû éviter de commettre des actes délictueux et qu’enfin, s’agissant de la surpopulation, si l’on renvoie dans leur pays d’origine les 70 à 80% des délinquants qui s’y trouvent, cela fera de la place et du « bien-être » pour les autres.