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Bien bel exemple de notre chère et très chère éducation nationale publique et laïque qui donnera un peu plus envie aux « jeunes », grâce à ce film de série B, de continuer à bien travailler pour relever ce pays plus que décadent.
A ce sujet et sans transition, l'union nationale lycéenne (UNL) a décidé, aidée en cela des organisations habituelles et hautement cul-turelles CFDT CFE-CGC, CGT, FSU, UNSA, j'en passe et des moins rassis, d'entamer une grève le 7 octobre pour lutter contre « la casse du service public éducation.
La casse de l'éducation a débuté après Mai 68, non pas en supprimant des postes « d'enseignants », mais au contraire avec une augmentation sans précédent des effectifs peu ou pas qualifiés avec les résultats désastreux que l'on connait dans l'Education nationale depuis 1981. Il faut vous dire qu'à cette glorieuse époque, il suffisait, pour une femme, d'avoir trois enfants et le « brevet » pour renforcer les rangs de notre chère, et très chère Éducation nationale, publique et laïque.
Que ces Messieurs commencent à réorganiser de façon rigoureuse les effectifs de cette « véritable arméestatique». ( Un million pour treize millions d'étudiants et élèves, soit 1 pour 13, cherchez l'erreur).
Que les 30000 enseignants qui n'ont pas d'affectation soient dirigés vers les établissements qui sont en déficits de personnel.
La mobilité doit être une priorité.
On parle beaucoup de l'absentéisme des élèves et étudiants. Bizarrement, on parle peu ou pas du tout de celui des professeurs (c'est un sujet tabou).
Ce ne sont pas des paroles en l'air. Cela m'est confirmé à longueur d'années scolaires par mes petits enfants scolarisés dans le public. Ce qui n'est pas le cas pour deux autres qui sont dans l'enseignement privé. Là, il n'y a ni grèves ni absentéisme. Et pour ce qui est des résultats, je préfère en rester là.