Bavure ou pas bavure, là est la question...

...That Is the question comme on dit dans les milieux bobos-branchés-tendance.

Voici une dépèche qui vient de tomber. Affaire troublante qui serait traitée avec beaucoup de "sévérité" et selon l'ordre juste si Madame Royale était Présidente:

Extrait du Figaro : Trois policiers ont été blessés peu après 13H30, rue Moret dans le XIe arrondissement de Paris, alors qu'ils tentaient d'interpeller un homme porteur "d'un très grand couteau", a-t-on appris auprès de la préfecture de police.

Alors que les policiers essayaient de le maîtriser, l'homme leur aurait porté plusieurs coups de couteau, leur occasionnant des blessures. Les fonctionnaires l'ont aussi blessé en utilisant leurs armes, a-t-on ajouté de même source.

La nature des blessures des trois policiers et de l'individu interpellé n'a pas été précisée.

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Olalalaaaa. , grave Attention, vous êtes sûrs qu'il n'y a pas eu bavure de la part des policiers.

Attention, Attention, êtes-vous bien sûrs qu'ils ont tiré avec leur arme de service en  état légitime défense ?

Ont-ils bien faits les sommations, avant de faire feu sur ce malheureux qui avait en guise de cure-dents un simple couteau de boucher ?

Ce monsieur a-t-il bien utilisé son couteau de boucher et blessé les trois policiers avant que ceux-ci fassent dans un premier temps les sommations d'usage et fait feu dans un deuxième temps, occasionnant de méchantes blessures à ce brave homme?

Est-on bien sûr de cela ?

Si oui, alors il sera soigné dans un premier temps et « mis en examen » dans un autre temps. (J'adore ce terme « mis en examen », bien intello-socialiste et Mitterrandien. Quel beaux mots comme dirait « Djak » Lang.)

Sinon, alors ce sont les policiers que nous inculperons pardons, j'oubliais, que nous mettront en examen (où avais-je la tête) dans un premier temps et incarcéreront dans un deuxième temps.

Car dans cette ténébreuse et douloureuse affaire, nous tiendrons surtout compte du témoignage du malheureux blessé.

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C'est à peu de chose près en ces termes que la justice selon madame Royale s'exprimerait, ayant en mémoire « l'ordre juste ».