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Entendu de la bouche d'un journaliste à la télé : « le coût de la rentrée scolaire pour un enfant de 6° = moins de 200 euros » (prix constatés par des mères de famille). Montant de l'allocation de rentrée scolaire (ARS) = 272,59 euros. Différence = 72, 59 euros.

Est-ce que la CAF demande de rembourser le trop perçu ?

Non, alors, comment la Confédération syndicale des familles peut-elle dire que c'est insuffisant ? (Article sur Europe 1.FR). Ces 72 euros représentent 36% en plus de l'allocation versée.

D'après cette même association, il y a 2 970 000 familles bénéficiant de l'ARS. A deux enfants en moyenne par famille et une ARS moyenne de 285 euros, cela fait 1,7 milliard euros distribués. Si toutes les familles font une économie de 72 euros par enfant, cela fait 432 millions d'euros d'économies. Mais est-ce que les adhérents de cette association sont prêts à jouer le jeu ?

Autre constatation : L'Association des familles de France note, elle, une baisse de 7, 67% sur les achats pour un enfant entrant au collège (Article sur le Figaro.fr). Ce qui renforce encore ce que j'écris plus-avant.  Sans oublier le fait que les grandes distributions s'engagent à faire payer les fournitures à prix coûtant. Cherchez l'erreur ?

        Il y a des solutions au problème entre autres. La première est celle-ci :

Pour que cela soit juste et équitable, il faudrait que les allocations de rentrée scolaire se fassent en bons d'achats, listes exhaustives, nationales, et bien déterminées par classe (et non au gré des directeurs d'établissements) et que cela concerne les besoins effectifs des écoliers et étudiants et non le superflu bien souvent observé. Cartables de marques et autres produits et marériels de luxe qui ne servent à rien sinon à créer une surenchère et des inégalités. D'où frustrations et autres rackets. Dans une autre époque, un cartable faisait plusieurs années d'études. Il y avait moins d'allocs. Et on travaillait aussi bien. auprès des distributeurs sur

        Autre solution qui complète la première :

Avec les technologies actuelles (CD, DVD, ordinateurs) les manuels scolaires auraient déjà du disparaître de l'univers scolaire depuis des lustres. Les élèves auraient moins de scolioses (un DVD = 20 grammes / un livre moyen = 1k), les cartables ne seraient plus d'actualité, et la planète s'en porterait bien mieux sans tous ces bouquins à imprimer, (déforestation pour la pâte à papier, encres etc..). D'autant plus que les programmes sont quasi immuables et au besoin facile à réinscrire.

Tout le monde serait gagnant :

            La caf avec moins d'ARS à distribuer de façon beaucoup plus équitable (moins pour les élèves et plus pour les étudiants).

            Les parents avec peu ou pas de frais.

            Les enseignants aussi moins de polycopies, travail valorisant.

            Les étudiants, avec l'avantage d'être formés en plus à l'informatique, etc...

            Et le plus important, la protection de la planète, avec  moins de bois à utiliser.

Tout cela est possible et réalisable car je suis sûr que tous les livres sont déjà sur disques prêts à être donnés aux imprimeurs pour élaboration. Et donc au lieu de fabriquer des livres, il suffirait d'éditer des DVD interactifs. Ca coûterait bien moins cher au Ministère de l'Education Nationale et in fine aux contribuables. Quant-à la fourniture d'ordinateurs dans les écoles, Il suffirait de lancer une offre publique d'achat d'environ 600 000 ordinateurs (*), auprès des assembleurs  et je suis certain que cela ne coûterait pas plus de 300 millions d'euros, une seule fois, sans compter la déduction du renouvellement des livres et des économies réalisées en matières d'ARS. L'investissement serait amorti très rapidement.

Mais voilà, car il y a toujours un mais, s'il y a un secteur à ne pas bousculer, c'est bien celui de l'édition (Nathan et consorts ne seraient pas, mais pas du tout contents). Et malheureusement cela ne sera pas. Avouez que c'est dommage.



 *  Partant du fait qu'il y a, bon an mal an, quelques 14 millions d'élèves et étudiants et des classes de 25 élèves, il faudrait donc 560 000 ordinateurs à pourvoir. A 500 euros pièce (Je suis plus que généreux), cela ferait la bagatelle de 280 millions d'euros. Ajouter à cela les ordinateurs personnels pour les foyers non pourvus (Ils sont de plus en plus rares grâce à l'internet), cela ne ruinerait pas le budget de l'Education Nationale. Sans compter que ce serait bon pour l'économie en donnant du travail aux développeurs de programmes et autres logiciels pour mettre en « pages » ce chantier.

Tag(s) : #Société
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