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voici un billet, on ne peut plus clairvoyant, d'un éditorialiste de l'observatoire du mensonge que je vous invite à lire et à faire lire. Cela concerne la nouvelle mode halal préconisée par les "éminentes élèves" de Sciences Po (de chambre) et la course à l'échalote, pardon la course à l'Élysée... Mais n'était-ce pas la même chose ?

Bonne lecture...

   Le Billet Amer #63

L’ai- je bien porté? Telle devait être la pensée essentielle des brillantes élèves de sciences- Po qui ont eu l’idée pertinente de consacrer une journée de leur prestigieuse école au voile islamique.
Ravies sans doute de démontrer leur volonté de comprendre ce signe d’asservissement de la femme imposé par une religion et probablement ignorantes que des milliers d’entre elles ont été massacrées par l’état islamique, mais pas seulement par lui, pour avoir refusé ce diktat indigne.
Une belle levée de boucliers dans la presse et sur les réseaux sociaux où l’humour grinçant a suggéré dans le même état d’esprit, une journée de l’excision et une autre de la lapidation.
Ces talentueuses jeunes femmes, appelées à fournir des escouades de serviteurs de l’Etat et peut- être pour l’une ou l’autre d’entre elles à accéder un jour à la magistrature suprême sont bien de leur temps. Celui que Michel Houellebecq a décrit dans son roman  » Soumission » et dont la réalité s’efforce de rattraper une fiction chaque jour plus prégnante. Surtout lorsqu’on sussure que la principale inspiratrice du Hijab Day est une militante Les Republicatins…
Après la généralisation des nourritures hallal décidée par nombre de grandes sociétés de production alimentaire, avec la mode islamique prise en compte par de prestigieuses marques de confection, le tout adossé sur un formatage de l’enseignement visant à « lisser » l’identité nationale pour permettre aux autres de mieux s’exprimer, la boucle est en train de se boucler.
On peut compter sur l’accélérateur du terrorisme islamique made in France pour hâter le processus.

♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦

« En Marche » (EM comme Emmanuel Macron), « Hé! Ho! La Gauche  » ou l’inverse, d’on ne sait trop qui. Ça s’agite en ordre dispersé , à hue et à dia, dans un mouvement désordonné, précurseur des grands naufrages.
Il y a ceux qui n’y croient plus comme le fringant ministre de l’économie dont la vaillance semble ne pas vouloir attendre le nombre des années et qui a de plus en plus envie de larguer les amarres et de partir en solitaire à la conquête du Graal élyséen. Il y a les autres qui ne voient pas d’alternative crédible et se raccrochent encore, faute de mieux, au navire amiral en train de sombrer. Et puis il y a celui, le Premier Ministre, qui a tout essayé et est revenu de tout, sans avoir pu bouger, malgré quelques méritoires efforts, le bloc idéologique d’une gauche anachronique, prête à se laisser mourir pour des principes qui ont échoué partout où ils se sont appliqués dans le monde. Enfin il y a le Président, indécis, incertain, n’ayant comme à son habitude pas encore tranché entre l’affirmation déterminée de sa volonté qui obligerait tout un chacun à rentrer dans le rang ou à partir et la tentation d’attendre un hypothétique retournement de conjoncture lui permettant de légitimer une nouvelle candidature.
Le champ de ruines que laisseront les socialistes quand ils quitteront le pouvoir en 2017, rend de plus en plus exigeante la nécessité pour la droite de préparer une alternance solide, solidaire, volontariste, déterminée à l’action rapide au service des réformes fondamentales. La première année sera décisive et le nouveau Président ne devra pas hésiter à mettre sa légitimité en cause à travers le référendum, chaque fois que necessaire, pour dissoudre les blocages sur lesquels les sortants se sont cassés les dents.
Mais d’ici là, il y a une primaire…peut être la meilleure des choses pour éclairer le chemin. Ou la pire…

L’Aigre Doux

Tag(s) : #Actualité
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