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« La Valls hésitation » !!

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La phrase à la mode dans le bouche du premier ministre, phrase qu’il sort sur tout et n’importe quoi : « Chacun doit prendre ses responsabilités !! » Sauf que lui élude les siennes…

Entendu sur une chaîne d’intox ce matin Manuel Valls qui remontait les bretelles de Pierre Gattaz au sujet de la loi de la connerie d’El Khomri qui rajoute une couche dans le « sacrosaint » livre syndical de plus de 3000 pages et qu’on ose nommer « code du travail » que l’on pourrait aussi nommer : «  Droits (très nombreux) des travailleurs et devoirs (plus nombreux) des patrons. Fermez le ban.

Notre sinistre premier ministre, donc, a demandé, au patron du MEDEF, par voix télévisuelle, (une demande d’entretien, du patron des patrons, en tête à tête avec ce dernier ayant reçu une fin de non-recevoir) je cite : « de prendre ses responsabilités » suite à l’annonce de Pierre Gattaz de quitter la table des négociations sur l’assurance chômage (c’est son droit) si la loi travail n’était reprise et votée telle sa première mouture. Logique, non ? C’est également ce que réclame à juste titre l’opposition par la voix d’Éric Woerth, ce matin, opposition qui aurait voté cette loi comme un seul homme, parce que, une fois n’est pas coutume, cette loi allait dans le bon sens et dans l’intérêt des salariés et des petits patrons (ceux qui font vivre la France).

Alors quand j’entends ce ministre parler de responsabilités, le peu de poils qui me restent se hérissent. Parce que la responsabilité, la sienne, dans cette affaire qui tourne au vinaigre est pleine et entière. Que je sache, cette « loi » qui concerne les entrepreneurs et les salariés doit être élaborée par leurs représentants, donc par les partenaires sociaux et non comme le fait actuellement le premier ministre en dialoguant avec des syndicats d’étudiants et … de lycéens non concernés. Ne manquait plus à Matignon pour « ces grandes négociations », que les représentants des écoles maternelles et primaires. Or, jusqu’à plus ample informé les étudiants n’ont aucun droit au chapitre dans ces négociations. Et le premier ministre l’a bien compris puisqu’il leur a distribué, en guise de friandises, quelques centaines de millions d’€ pour essayer de calmer les caprices de ces petits fouteurs de merde qui se prennent pour les émules d’autres abrutis qui ont fait le coup de force en mai 68 et dont les syndicats casseurs d’usines ont emboité le pas pour ne pas être en reste. Ce qui a paralysé le pays pendant un mois.

Les mêmes causes perdues produisant les mêmes effets, c’est « nuit debout » un mouvement citoyen frelaté qui emboite le pas des « étudiants », à l’instar des syndicats de mai 68. Mouvement qui ne dort plus puisque des écervelés passent leurs nuits debout ou presque, en proposant des idées aussi sautes que grenues dans des domaines aussi avariés que leur cervelle embrumée, sur une place qu’ils dégradent toutes les nuits au grand dam des éboueurs et autres nettoyeurs qui travaillent, eux, à nettoyer leur merde, aux frais  du CONtribuable.

Résultat : Une loi qui se voulait vraiment réformatrice, allant dans le sens de la flexibilité et avantageuse pour tous, va être jetée à la poubelle et remplacée par une mélasse incompréhensible qui ira rejoindre les lois à la con consignées dans le livre de chevet des syndicalistes, j’ai nommé : « le code du travail », parce qu’une poignée de jeunes trous du cul fait le forcing dans les bureaux de Matignon.

Quant aux étudiants ils n’ont pas de soucis à se faire, ils passeront une année supplémentaire, à user leur fond de culotte, le cul sur les bans d’universités, ce qui retardera d’autant leur entrée (enfin responsable) sur le marché du travail, si tant est qu’ils aient envie de se lever tôt le matin, ce qui n’est pas gagné.

Pour ce qui concerne les lycéens, là encore, aucun souci à se faire, les correcteurs ayant, comme à l’accoutumée depuis des décennies reçue consigne d’être indulgents quant aux corrections, voire plus même sans affinités.

Hélas, dans cette affaire, les grands perdants, comme d’hab., sont les petits patrons et leurs salariés qui ont failli se libérer des carcans administratifs et des syndicats irresponsables qui pourrissent la vie des entreprises depuis 50 ans.

Hélas c'est raté...

 

Bonus :

La démagogie continue !!

Manuel Valls va prolonger l’état d’urgence de deux mois !! Or cet état d’urgence est bafoué tous les jours, pardon, toutes les nuits par des rassemblements « autorisés » par le pouvoir et « interdits » par l’état d’urgence !! Va comprendre Charles … Il ne reste plus à espérer que les barbares islamiques ne s’infiltrent un soir et se fasse exploser au milieu des endormis debout.

« Indulgente justice » !!

Clémence ou laxisme ? Le tribunal correctionnel de Paris a jugé hier cinq jeunes soupçonnés de jets de projectiles sur les forces de l’ordre lors d’un rassemblement du mouvement Nuit debout, place de la République. Résultat : deux jugements différés au mois prochain, le tribunal les laissant entièrement libres d’ici là, une peine de trois mois avec sursis (contre six mois d’emprisonnement ferme requis par le procureur) et, pour un autre, 700 euros d’amendes ainsi qu’un versement de 150 euros à chacun des policiers victimes. Des sanctions qui paraissent dérisoires, au regard de celle dont avait écopé Nicolas Bernard-Buss, en 2013, lors de la Manif pour tous. Il avait été condamné à quatre mois de prison dont deux fermes pour « rébellion et fourniture d’identité imaginaire », ainsi que de 1 000 euros d’amende pour avoir refusé de laisser ses empreintes digitales et son ADN. Un nouvel exemple du “deux poids deux mesures” appliqué par le gouvernement ?

(Sources : Valeurs Actuelles)

 

Tag(s) : #Humeur et colère
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